Nos amis les chiens

Quelle alimentation pour un chien sportif ?

Par réflexe, l’on sait qu’il faut adapter la nourriture de son chien à son poids, à son âge et aux besoins spécifiques de sa race. Mais qu’en est-il réellement lorsque votre compagnon fournit d’intenses efforts, inhérents à un calendrier d’entraînement suivi? Le point pour concilier quantité et qualité dans son régime d’athlète à 4 pattes.

Une alimentation fournissant 4 classes de nutriments

Glucides, matières grasses, protéines animales et fibres fermentescibles doivent apparaître dans les rations alimentaires des chiens sportifs. Ces nutriments permettent, en quantité et en proportion adaptées, de répondre aux besoins énergétiques de chacun, selon le gabarit et la nature réelle du sport qu’il pratique. Chaque catégorie de nutriment répond à une utilité ciblée. Les fibres fermentescibles optimisent l’action des 3 autres catégories, en facilitant leur absorption dans le système digestif de l’animal. Les acides gras essentiels – de type oméga 3 et oméga 6 – fournis par les matières grasses, contribuent à la santé du pelage et de la peau. En sachant qu’un chien sportif doit pouvoir mieux résister aux attaques des parasites et s’adapter à des conditions de température parfois extrêmes : exercices en traîneau, par exemple. Les fabricants de nourriture pour chiens les extraient notamment du poisson et du poulet, pour en assurer la qualité.

Les céréales des croquettes spéciales chiens sportifs sont sélectionnées de manière à couvrir les besoins en glucides, tout en assurant que ceux-ci soient efficacement intégrés dans leur métabolisme. L’on retrouve du sorgho, de l’orge ou encore de la semoule de maïs fine dans la liste des compositions industrielles. La proportion de protéines animales dans l’alimentation du chien répond, enfin, à des besoins relatifs à la synthèse des hormones, la réparation des tissus et le développement musculaire. Soyez particulièrement vigilant dans le choix des croquettes proposées à votre chien. Celles qui comprennent des protéines végétales ne conviennent pas et peuvent même mettre votre compagnon en danger. Elles augmentent la masse adipeuse et réduisent le volume musculaire.

Comment dispenser la gamelle ?

Le nourrissage d’un chien sportif n’est pas seulement une affaire de qualité. La quantité autorisée par jour et le mode de fractionnement, ainsi que les éventuelles adaptations avant épreuves – pour les chiens qui concourent – doivent rester dans un cadre bien défini. Le volume de la ration tient compte de différents facteurs : l’état émotionnel de l’animal, les conditions de température dans lesquelles il s’entraîne, la durée des efforts ainsi que le type – sprint ou endurance. Il est facile de doser la mesure et le nombre de gamelles servies en se référant aux indications sur les conditionnements des croquettes. Si vous vous tournez vers des aliments plus naturels, vous pouvez toujours demander conseil auprès d’un vétérinaire nutritionniste. Il vous guidera notamment vers des produits carnés comme la viande, les poissons blancs et les volailles, en plus des produits laitiers ou de la levure de bière – proportions à l’appui. Généralement, le fractionnement peut vous astreindre à un service comptant jusqu’à 3 gamelles quotidiennes.

Observer une transition alimentaire

Votre compagnon vient juste de rejoindre le club des canidés sportifs ? Il ne s’agit surtout pas de modifier son alimentation de façon drastique. Respectez un temps de transition pour laisser à son système digestif le temps de s’acclimater au nouveau rythme. Pour cela, comptez un minimum d’une semaine. Sinon, le type de sport réellement pratiqué doit beaucoup inspirer le choix des rations dispensées et de la catégorie des aliments. Les sports comme les courses, le ring ou l’agility requièrent une libération immédiate et intense de l’énergie. D’autres comme les courses de traîneaux demandent plus d’endurance et exigent, de ce fait, une disponibilité en continu de l’énergie fournie par l’alimentation. Et un dernier point de vigilance : ne surestimez pas l’intensité de l’effort fourni par votre animal, au risque de le suralimenter et de le prédisposer à l’obésité.

Ajouter un commentaire

Poster un commentaire