Avec le lynx, le chat forestier constitue le seul félin sauvage encore visible en France. Son allure particulière relevée par une robe grise, claire ou fauve arborant des motifs rayés suscite l’admiration des félinophiles qui ont l’opportunité de l’observer dans certains recoins du pays.
Les caractéristiques du chat sauvage
Existant depuis des millions d’années, le chat sauvage ou chat forestier (à ne pas confondre avec le chat domestique même si des ressemblances existent) se distingue par sa taille importante. Il a une longueur entre 48 et 68 cm et une hauteur entre 35 et 40 cm pour un poids oscillant entre 3 et 7 kg. Ce qui le rend plutôt imposant si on devait le comparer au chat domestique qui ne fait pas plus de 50 cm pour un poids de 4kg. Cette espèce protégée en France depuis 1979 est capable de vivre entre 10 et 12 ans voire plus. Il révèle un corps massif et robuste avec un pelage rayé, jamais tacheté qui est plutôt dense. Sa queue arrondie, touffue et dévoilant quelques anneaux larges et noirs constitue un signe distinctif du chat forestier. La robe peut être fauve, claire ou grise surmontée d’une ligne noire visible sur la colonne vertébrale démarrant sur la nuque et s’achevant à la queue. Pour plus de détails, rendez-vous sur Le Mag du Chat.
L’habitat du chat sauvage
Le chat sauvage vit dans les forêts de feuillus en montagne ne dépassant pas les 1000 m d’altitude, sur les collines ou dans les plaines. Il apprécie les broussailles et les clairières naturelles et trouve généralement refuge dans les terriers de blaireau ou de lapin abandonnés ainsi que dans les crevasses des rochers. Le chat sauvage est de nature plutôt timide et craint l’homme. C’est pourquoi il est relativement difficile de l’observer dans son habitat naturel, d’autant qu’avec le développement de l’urbanisation, ses territoires s’amenuisent et il est obligé de se cacher encore plus. D’après les recherches, deux aires de présence ont été déterminées sur le territoire français à savoir l’aire pyrénéenne et celle du grand quart Nord-est. À noter que la France compte la plus importante population de cette espèce en Europe, ce qui est une bonne nouvelle pour ceux qui veulent à tout prix admirer l’animal.
Pour le trouver, il sera nécessaire d’être attentif à quelques indices de présence. Les empreintes sont par exemple une excellente piste. Il suffit de les suivre. Elles sont normalement plus grandes en comparaison aux empreintes des chats domestiques. Les restes de proies constituent un autre indice de présence fiable. Le chat forestier se nourrit essentiellement de rongeurs, d’oiseaux ou de jeunes Lagomorphes. Il peut également de temps à autre se laisser tenter par les insectes, les poissons ou les grenouilles. Le chat forestier décapite rarement ses proies. Quand il attrape un lapin, il retourne la peau sans l’enlever et la laisse jusqu’aux pattes. Sinon, si des traces de griffes ressemblant aux harets ou aux chats domestiques apparaissent sur les arbres, il se peut que le chat sauvage ait fait un petit passage par là. Les terrains dégagés constituent ses principales zones de chasse.
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